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Fédération Française de Judo
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SÉCURISER LA PRATIQUE DU JUDO

La sécurité et la bonne santé de ses pratiquants sont un enjeu primordial pour France Judo. Avec près de 60% de licenciés de moins de 11 ans dans ses effectifs, le sujet de la santé et de la sécurité dans le cadre de la pratique est d'autant plus fondamental pour la Fédération. Grâce à une méthode d'enseignement portée sur un apprentissage progressif, dont les fondations reposent sur le «savoir chuter» (ou savoir chuter sans se faire mal), le jeune judoka se sécurise lui-même dans sa pratique au fur et à mesure qu'il développe ses capacités physiques.  

Malgré cela, le judo reste un sport de combat et comme pour tous les sports, le risque de blessure existe. France Judo s'engage donc dans la prévention et le traitement des blessures, notamment à caractère cérébral, pour préserver l'intégrité physique de tous ses pratiquants. Comme tous les sports, la pratique du judo est réglementée et ne peut se faire qu'en l'absence de contre-indication à la pratique sportive. Selon l'âge du pratiquant, un certificat médical pourra être demandé pour obtenir une licence France Judo (voir plus bas). 

DÉTECTER ET TRAITER LES COMMOTIONS CÉRÉBRALES

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APPRENDRE À CHUTER

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LA PRISE DE LICENCE FRANCE JUDO

Depuis la rentrée 2022/2023, les conditions d'accès à la licence France Judo évoluent. Le certificat médical n'est nécessaire que dans certains cas de figure, selon l'âge du pratiquant. 

 
Pour les personnes majeures

Lors de la première prise de licence en tant que majeur ou à 18 ans et à partir de 30 ans tous les 5 ans (30 ans, 35 ans, 40 ans, etc.), un certificat médical attestant l’absence de contre-indication (CACI) à la pratique du sport ou de la discipline concernée datant de moins d’un an au jour de la demande de la licence doit être présenté. Dans l’intervalle, l’attestation de réponses négatives à l’ensemble des rubriques du questionnaire médical annuel (QMA) doit être transmise à chaque demande de licence. En cas de réponse positive, un CACI à la pratique du sport ou de la discipline concernée datant de moins de six (6) mois devra être produit. Le demandeur doit avoir l’âge requis lors de la saison sportive pour laquelle il demande sa licence (exemple : avoir 30 ans au 31 août).

 
Pour les personnes mineures

L’obtention ou le renouvellement d’une licence, permettant ou non de participer aux compétitions organisées par la Fédération, sont subordonnés à l’attestation du renseignement d’un questionnaire relatif à l’état de santé du sportif mineur, réalisé conjointement par le mineur et par les personnes exerçant l’autorité parentale. Lorsqu’une réponse au questionnaire de santé conduit à un examen médical, l’obtention ou le renouvellement de licence nécessitent la production d’un certificat médical attestant l’absence de contre-indication à la pratique sportive datant de moins de six (6) mois.

Le judo-jujitsu ne fait pas partie des disciplines sportives à contraintes particulières au sens de l’article L. 231-2-3 et D. 231-1-5.

 
Précisions pour la compétition

L’attestation de non-contre-indication peut être portée sur le passeport sportif du pratiquant, avec date d’établissement, signature et cachet du médecin. 

Tout surclassement d’une catégorie d’âge selon le code sportif et les règlements de compétition de la FFJDA est subordonné à l’établissement d’un certificat de non-contre-indication à ce surclassement datant de moins de 120 jours.

 

Des adaptations pour les personnes en situation de handicap :

En compétition, un judoka handicapé peut bénéficier de règles d’arbitrage adaptées qui prennent en compte son handicap :

  • Le judoka handicapé visuel doit posséder en plus du certificat de non contre-indication à la pratique du judo en compétition, un certificat d’un ophtalmologiste certifiant qu’il a une acuité visuelle inférieure à 1/10e au meilleur œil avec correction et/ou un champ visuel inférieur à 20o et mentionnant l’absence de contre-indication d’ordre ophtalmologique à la compétition.
  • Le port des lunettes est interdit pendant les combats.
  • Le judoka handicapé auditif doit posséder en plus du certificat de non-contre-indication à la pratique du judo en compétition, un certificat d’un oto-rhino-laryngologiste certifiant qu'il a une audition diminuée d’au moins 55 dB en moyenne sur l’ensemble des fréquences à chaque oreille et mentionnant l’absence de contre-indication d’ordre ORL à la compétition.
  • les appareils auditifs sont interdits pendant les combats.

Pour toute candidature au grade supérieur en cas d’incapacité physique, mentale ou sensorielle, un certificat médical rédigé à la demande du patient peut être exigé pour bénéficier des systèmes particuliers de passage de grades selon les règlements de la commission spécialisée des dan et grades équivalents de la FFJDA.

La commission médicale nationale peut être saisie par le médecin fédéral pour motiver l’avis médical préalable à l’examen de cette candidature.