Chargement

Fédération Française de Judo
Accéder au contenu

LUTTE CONTRE LE DOPAGE

La lutte contre le dopage est un enjeu majeur au niveau mondial et national.

Depuis 2018 et la transposition du code mondial antidopage en droit français, l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) est dotée de nouveaux moyens d’action. Ainsi, les autorités publiques, les instituts, les structures et les fédérations sportives s’inscrivent dans une dynamique plus intensive en faveur d’une pratique propre et plus intègre du sport.

La fédération française de judo et disciplines associées n’est pas en reste et s’inscrit pleinement dans cette nouvelle donne avec la création d'une commission antidopage et au travers de sa stratégie fédérale dont les axes sont les suivants :

  • Sensibilité, former, éduquer
  • Asseoir un accès à la performance sportive dans le temps
  • Diffuser le message d’une conduite irréprochable
  • Préserver le capital santé de l’ensemble des publics et favoriser l’éthique sportive
  • Participer à la dynamique d’un sport propre en partenariat avec les instances de l’écosystème sportif nationales et internationales

Signaler un fait de dopage

Pour signaler un cas de dopage à l'AFLD, vous pouvez contacter leur numéro vert (0 800 15 2000) ou utiliser le formulaire de signalement en ligne disponible sur leur site Internet. Les informations que vous fournissez seront traitées de manière confidentielle et l'AFLD prendra les mesures nécessaires pour enquêter sur les faits signalés.

Je souhaite signaler un fait de dopage

LES BONS RÉFLEXES DU SPORTIF

  • Consulter un professionnel de santé : médecin, pharmacien, dentiste, etc.
  • Penser à prévenir le médecin traitant, le pharmacien et l’entourage de son statut de sportif (au sens du Code du sport) qui pourrait être soumis aux contrôles antidopage.
  • Rappel du principe de responsabilité objective, - faire preuve de vigilance à l'égard des achats en ligne.
  • Privilégier une bonne hygiène de vie : alimentation équilibrée, qualité du sommeil, bonne hydratation...
  • Vérifier le caractère interdit d’un médicament à tout moment sur le site de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
     

Aller sur medicaments.afld.fr

 

LES RISQUES LIÉS À L'UTILISATION DE COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES 

L’industrie des compléments alimentaires n’est pas réglementée comme l’est celle des médicaments. Aucune organisation antidopage, y compris l’Agence mondiale antidopage, ne certifie les compléments alimentaires.

  • L'utilisation de compléments alimentaires peut avoir des risques sur la santé (reins, foie, etc.).

  • Dans l’hypothèse où les compléments alimentaires contiendraient expressément ou par contamination des substances interdites, cela pourrait conduire à un résultat positif à la suite d’un contrôle antidopage.

Mise en garde concernant les compléments nutritionnels pour sportif

Il y a déjà quelques années, une étude de la commission médicale du Comité international olympique confirmait les mises en garde nécessaires et répétées des sportifs et de leur entourage concernant certains produits de diététique sportive contenant des compléments nutritionnels.
Une étude sur 634 compléments nutritionnels non hormonaux provenant de 215 fournisseurs différents, de 13 pays dont la France, entre octobre 2000 et novembre 2001, révélait la présence variable de substances non mentionnées sur les étiquettes. Près de 15 % des échantillons testés contenaient des produits qui pouvaient induire un test positif au contrôle anti-dopage. On retrouvait des précurseurs de la testostérone dans 64 échantillons, 7 contenaient des précurseurs de la nandrolone et 23 des précurseurs (constituants) des deux sortes.

Lors d'un colloque organisé en 2002 par la Fondation Sport Santé, il a été souligné que pour un même produit commercialisé, la composition pouvait varier selon les différents lots. La qualité des produits n'est donc pas toujours garantie.
Les législations concernant les contrôles, la diffusion et la vente de certains produits comme les pro-hormones varient selon les pays. Certaines substances sont interdites à la vente en France. Certes, les minéraux, les oligo-éléments et les vitamines ne sont pas interdits, mais certaines quantités absorbées deviennent néfastes et leur association n'est pas judicieuse.
Les voyages à l'étranger et les possibilités de commerce en ligne augmentent les risques d'achat. Les acheteurs non informés ou crédules sont-ils sûrs de la composition des produits ou de leur provenance ? Des produits qualifiés  «dynamisants ou énergisants» contiennent parfois des stimulants interdits. Une substance dite «naturelle» utilisée en herboristerie n’est pas pour autant sans risque ou autorisée…

Parallèlement, certains documents publicitaires vantent des produits à effet miracle avec des allégations non prouvées scientifiquement. Même si certains de ces produits peuvent ne pas avoir d'action véritablement bénéfique ou néfaste, inciter un sportif à en consommer pour affronter un obstacle, réel ou ressenti, favorise les comportements de type conduite dopante.
Enfin, rappelons que selon les règles du mouvement olympique, les athlètes sont tenus pour responsables de la présence de toute substance décelée dans leur organisme…