Chargement

Fédération Française de Judo
Accéder au contenu
Equipe de France Seniors

Paris Grand Slam : une pluie de stars étrangères au rendez-vous !

27/01/2024

Début février, les cinquante-six Français auront face à eux le gratin du judo mondial. Paris ? Un événement qui attire les plus grands judokas du monde, souvent séduits par le prestige attaché à ce tournoi et l’atmosphère unique de l’AccorArena.

Le chiffre est significatif. On ne comptera en effet pas moins de huit n°1 mondiaux présents sur les tatamis de la capitale française. Six féminines, dont les championnes du monde Christa Deguchi (Canada, -57kg) et Inbar Lanir (Israël, -78kg), mais aussi Assunta Scutto (Italie, -48kg), double médaillée mondiale 2022 et 2023, Distria Krasniqi (Kosovo, -52kg), championne olympique en titre des -48kg et en or ici-même en 2023, Catherine Beauchemin-Pinard (Canada, -63kg), vice championne du monde 2022, et Raz Hershko (Israël, +78kg), en bronze lors des derniers mondiaux. Chez les masculins, Denis Vieru (Moldavie, -66kg), champion d’Europe en titre, et Matthias Casse (Belgique, -81kg), champion du monde et médaillé de bronze olympique en 2021, tenteront eux de remporter une seconde fois ce Grand Chelem parisien.

 

Distria Krasniqi - © International Judo Federation

 

Le Japon en force


Paris, c’est aussi une présence japonaise attendue et admirée, que les spectateurs français aiment voir évoluer tant les combattants du Pays du Soleil-Levant sont avares de sorties sur le circuit. Pour cette édition, deux noms à suivre particulièrement chez les féminines, avec, d’abord, la micro-machine Wakana Koga (-48kg). Troisième des championnats du monde et victorieuse du Masters en 2023, cette judoka au visage impassible se pose comme la future n°1 nippone en vue des Jeux 2028. Redoutable en ne-waza, elle reste sur deux défaites contre Shirine Boukli, au Masters 2022 et aux championnats du monde 2023. Le duel entre les deux pourrait être l’un des grands moments de cette édition. L’autre curiosité japonaise, c’est Mao Arai, vingt ans et double championne du monde juniors en 2022 et 2023 chez les +78kg. En or au Grand Chelem de Tokyo grâce à un travail au sol irrésistible, elle aussi prend date pour les JO de Los Angeles. Face aux quatre Françaises engagées dans sa catégorie, cette combattante d’un mètre soixante-et-onze (pour quatre-vingt-dix kilos) sera à surveiller de près. Chez les masculins, un nom retient toute l’attention : Joshiro Maruyama. Formé à la prestigieuse université de Tenri, le -66kg de l’entreprise Miki House est incontestablement l’une des stars actuelles de la discipline. Très apprécié pour son judo traditionnel et épuré, ce gaucher possède tout simplement le plus bel uchi-mata du circuit mondial. Champion du monde 2019 et 2021, double vice champion du monde (2022 et 2023) où il est battu à chaque fois par Hifumi Abe, Maruyama fera son retour sur le circuit international après plus de neuf mois sans compétition. Et ça sera à Paris, qui devrait aussi être le théâtre de l’explication finale en -100kg entre le champion olympique 2021, Aaron Wolf, et le champion du monde juniors 2023, Dota Arai, pour le dernier ticket olympique encore non attribué par la fédération japonaise.

 

Aaron Wolf - © International Judo Federation

 

Spectacle garanti


Un tournoi qui sera enfin l’occasion de voir de grands noms, habitués aux podiums internationaux : l’autre Canadienne des -57kg, Jessica Klimkait, championne du monde et médaillée olympique en 2021 avec ses terribles mouvements d’épaule ; le souriant guerrier géorgien Lasha Bekauri, champion olympique à Tokyo en -90kg ; le Turc Vedat Albayrak, champion d’Europe en titre chez les -81kg où son uchi-mata fait trembler tous ses adversaires ; la nouvelle coqueluche des +100kg, le Finlandais Martti Puumalainen, sacré roi du continent européen à Montpellier début novembre. Un judoka au physique d’haltérophile mais remarquable techniquement avec des mouvements d’épaule qui en surprennent toujours plus d’un. Les féminines ne seront pas en reste avec la présence notable d’Alice Bellandi (-78kg), qui sera avec Inbar Lanir l’adversaire étrangère n°1 de nos quatre Tricolores en mi-lourdes. Une Transalpine qui reste sur six podiums lors de ses sept dernières sorties, très difficile à manœuvrer et qui sait subtilement alterner techniques fortes et tactique aiguisée. Bellandi. Rien que du très solide.

 

Alice Bellandi - © International Judo Federation

Sur le même sujet...