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Fédération Française de Judo
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Championnats du monde 2023 : Les 5 infos pour briller à la machine à café

06/05/2023

Découvrez les 5 informations majeures à connaître avant le début des championnats du monde 2023.

Doha, étape significative vers Paris

 

À quatorze mois des Jeux Olympiques de Paris, ces championnats du monde pèseront de manière significative au niveau de la ranking list olympique. Rappelons que celle-ci s’arrêtera le 23 juin 2024, après les championnats du monde (si le pays hôte n’a pas encore été confirmé, ils pourraient se tenir en Israël).


Il faut savoir que les « Monde » sont l’événement le plus valorisé, hors JO, au niveau des classements mondiaux : le vainqueur gagnera par exemple 2000 points, contre 1400 points pour le finaliste et 1000 pour les deux médaillés de bronze. Soit le double de ceux attribués sur les Grands Chelems. Un enjeu majeur donc… mais toutefois pas décisif – la Britannique Chelsie Giles, numéro 1 planétaire des -52kg, fait, par exemple, l’impasse sur Doha pour se focaliser sur le Masters d’août, en Hongrie, lui aussi très rémunérateur en points.

Un Masters, cinq Grands Chelems, quatre Grands Prix (l’Open océanien de Perth comptant comme tel), c’est ce qu’il reste d’ici la fin de l’année 2023. De quoi marquer encore nombre de points avant la dernière ligne droite de 2024. Pour mémoire, tous les points marqués entre le Grand Chelem d’Oulan-Bator 2022 et le Grand Chelem d’Astana 2023 (16-18 juin) seront valorisés à 50% à l’heure du décompte final. Toutes les compétitions qui suivront le Grand Chelem d’Oulan-Bator 2023 (23-25 juin), compteront, elles, à 100 % pour la ranking olympique.


Agbegnenou va-t-elle rejoindre Berghmans ?

 

À Doha, plusieurs judokas auront déjà connu la joie de plusieurs titres mondiaux. Il y a, bien sûr, Teddy Riner, ses huit sacres en +100kg et ses deux titres en toutes catégories. Clarisse Agbegnenou ? La quintuple championne du monde aura, elle, l’occasion de rejoindre la Belge Ingrid Berghmans et son sextuplé obtenu dans les années 1980. Clarisse, dans une phase de retour après sa grossesse certes, mais dont il faut rappeler qu’elle n’a plus perdu un combat en championnats du monde depuis la finale d’Astana, en 2015 !

 

Teddy Riner, puissance 11 ?


En 2017, Teddy Riner réalisait la « Decima », empochant deux titres mondiaux sur cette seule année : le premier à Budapest en +100kg, le second à Marrakech, quelques semaines plus tard, lors du « toutes catégories ». Un compteur que le quadruple médaillé olympique individuel (deux titres et deux médailles de bronze) avait ouvert le 13 septembre 2007, à Rio de Janeiro. Suivront sept nouveaux titres en +100kg : 2009 à Rotterdam, 2010 à Tokyo, 2011 à Paris, 2013 à Rio, 2014 à Chelyabinsk, 2015 à Astana et 2017, donc, dans la capitale hongroise. Un octuplé auquel il faut ajouter les titres « Open » en 2008 à Levallois-Perret et en 2017 au Maroc. Un onzième titre à Doha ferait entrer encore un peu plus le Roi Teddy dans l’histoire du judo.


Une équipe de France aux nombreux atouts

 

Parmi les dix-huit Français sélectionnés, trois le seront pour la première fois sur des championnats du monde individuels : Blandine Pont (-48kg), Daikii Bouba (-66kg) et Maxime-Gaël Ngayap Hambou (-90kg). Une équipe qui, outre ses deux figures de proue Clarisse Agbegnenou et Teddy Riner, comptera sur trois championnes d’Europe 2022 : Shirine Boukli (-48kg), Marie-Ève Gahié (-70kg) et Romane Dicko (+78kg), qui débarquera au Qatar en tant que championne du monde en titre !

Un groupe féminin particulièrement solide puisque habitué au très haut niveau : six des neufs sélectionnées ont déjà participé aux Jeux Olympiques individuels. Toutes, hormis Blandine Pont, ont été médaillées au niveau continental, mondial ou olympique. Et même, parfois, aux trois échelons !

Chez les garçons, c’est une équipe intergénérationnelle qui se présentera sur les tatamis de l’Ali Bin Hamad Al-Attiyah Arena, entre l’expérience incroyable d’un Teddy Riner et la fougue d’un Maxime-Gaël Ngayap Hambou, médaillé mondial juniors il y a moins de deux ans !


Les grands absents


Deux champions du monde 2022, tout d’abord : la Brésilienne Mayra Aguiar, sacrée en -78kg. Un monument de la catégorie avec ses sept médailles mondiales et qui reste sur trois podiums olympiques consécutifs. Mais également l’Ouzbek Davlat Bobonov, titré en -90kg chez lui à Tachkent en octobre dernier, mais forfait sur blessure pour cette édition.


Parmi le top 5 de la ranking list mondiale, on dénombre toutefois très peu d’absents. Outre Chelsie Giles, seuls la Japonaise Wakaba Tomita, n°4 en +78kg et le Géorgien Beka Gviniashvili, n°4 en -90kg, manquent à l’appel.

 
Et parmi les champions olympiques de Tokyo 2020 ? Ils sont trois absents… et tous Japonais ! Chizuru Arai en -70kg et Shohei Ono en -73kg ont pris leur retraite sportive, tandis qu’Aaron Wolf, en or chez les -100kg, n’a, lui, pas été sélectionné.

 

L’équipe nationale d’Ukraine ne participera également pas à la compétition. 

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