Les 5 infos à connaître avant le Paris Grand Slam 2024

#1 Les sélectionnés olympiques en action
 

© France Judo/S.Bonnet

Pour ce Paris Grand Slam, le public pourra voir évoluer et encourager neuf des dix sélectionnés tricolores pour les Jeux olympiques qui se tiendront cet été dans la capitale française. Des judokas qui, pour certains, reviendront à la compétition après le triomphe des championnats d’Europe, début novembre dernier, à Montpellier. Shirine Boukli (-48kg), Marie-Ève Gahié (-70kg), Romane Dicko (+78kg) et Luka Mkheidze (-60kg), tous médaillés d’or il y a trois mois, seront en effet de la partie, tout comme les trois médaillés de bronze Sarah-Léonie Cysique (-57kg), Walide Khyar (-66kg) et Alpha Oumar Djalo (-81kg). Teddy Riner (+100 kg), champion du monde en titre et vainqueur du Paris Grand Slam l'année dernière, sera également présent sur les tapis de l'Accor Arena.

#2 Le baptême du feu pour treize judokas tricolores
 

© IJF

Certains sont encore juniors mais ils connaîtront dans quelques jours leur premier « Paris ». Neuf féminines et quatre masculins auront en effet le privilège de connaître ce moment inoubliable, dans une Accor Arena toujours prête à s’enflammer pour ces nouvelles promesses du judo tricolore. Une première forcément très attendue par Anaïs Perrot (-48kg), Léa Bérès (-52kg), Alyssia Poulange (-52kg), Lou Lemire (-57kg), Melkia Auchecorne (-63kg), Gaétane Deberdt (-63kg), Florine Soula (-70kg), Lila Mazzarino (-70kg) et Lyse Versmisse (-78kg), mais aussi Gabin Supervielle (-60kg), Hugo Métifiot (-90kg), Marc-François NGayap (-100kg) et Tieman Diaby (+100kg).

#3 Record battu ou égalé ?
 

© France Judo/T.Albisetti

Le record va t'il tomber ? Après avoir égalé Lucie Décosse avec un 7e titre l'année dernière, Teddy Riner sera en lice dimanche pour être en seule possession du record de victoires au Paris Grand Slam. Le triple champion olympique visera un 8e titre sur le plus grand tournoi du monde. Dans le même temps, Audrey Tcheuméo et Clarisse Agbegnenou auront elles l'opportunité d'égaler ce même record. La première nommée, pleinement engagée dans une course effreinée à la qualification olympique, voudra célébrer de la plus belle des façons sa 14e sélection sur le Grand Chelem Parisien. Clarisse Agbegnenou fera elle son retour à l'Accor Arena. Quatre ans après sa dernière participation, la championne olympique voudra s'offrir une septième Marseillaise devant le public français et lancer la dernière phase de sa préparation pour la quête d'un nouveau titre olympique, cette fois à domicile, en juillet prochain. 

​

#4 La France à nouveau 1ère nation ?
 

© France Judo/I.Geiger

L’année dernière, l’équipe de France avait triomphé, terminant première nation de la compétition avec quatre titres (Blandine Pont, Priscilla Gneto, Audrey Tcheuméo et Teddy Riner), trois médailles d’argent (Marie-Ève Gahié, Chloé Buttigieg, Cédric Revol) et quatre de bronze (Amandine Buchard, Romane Dicko, Julia Tolofua et Alpha Oumar Djalo). Un leadership que la France n’avait plus obtenu depuis…2013. Entre-temps, le Japon avait toujours fait la course en tête. Attendue avec une équipe d’une vingtaine de combattants venue préparer les championnats du monde de mai à Abu Dhabi, le pays du Soleil-Levant empêchera-t-il les Tricolores de finir deux fois de suite en tête, ce qui serait une première depuis que le tournoi de Paris est devenu Grand Chelem à la fin des années 2000 ?

​

#5 Vers une participation record ?
 

© France Judo/I.Geiger

Cette année réserve une grande nouveauté avec l’événement organisé sur trois jours. La raison ? Le nombre très important de combattants attendus : à quelques mois des Jeux, les points à la ranking list valent plus chers que jamais et mobilisent les nations souhaitant avoir des combattants à Paris cet été. À quelques heures de la clôture des inscriptions, ce sont 679 judokas de cent-dix nations différentes qui figurent d’ores et déjà sur les listes… sans compter les Japonais ! Atteindra-t-on les chiffres exceptionnels de 2020 : 680 inscrits de 115 nations, record de la décennie précédente ? C’est bien parti pour.